TNS Sofres publie les résultats de son étude sur « Les Français et la qualité de vie au travail » pour le compte de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT).

Menée auprès de 1000 actifs, cette enquête souligne que la qualité de vie au travail caractérise avant tout le bien-être du salarié. De meilleures conditions de travail influencent à la fois la productivité et les relations professionnelles. Un atout tant pour les collaborateurs que pour l’entreprise.

La qualité de vie au travail et ses effets sur l’organisation

Ni une « illusion », ni un « gadget », pour 87 % des salariés, le bien-être au travail se manifeste plus particulièrement par des fonctions intéressantes et épanouissantes.

Cependant, un travail valorisant n’est pas suffisant : 84 % des personnes interrogées estiment que la reconnaissance est primordiale à la qualité de vie au travail.

D’autre part, la conciliation entre vie privée et vie professionnelle apparait comme l’un des piliers du bien-être en entreprise.

En d’autres termes, les Français cherchent avant tout un poste qui leur permette de s’épanouir, au travail comme en dehors.

Selon les actifs interrogés, bénéficier de bonnes conditions de travail a un effet direct sur l’engagement, l’ambiance de l’équipe, mais aussi sur la productivité et la santé des collaborateurs.

Bref, un salarié heureux aurait tendance à mieux travailler, grâce à un cadre de travail optimal. Pour l’entreprise, l’amélioration de la qualité de vie au travail est donc garante d’une meilleure efficacité et d’une plus grande rentabilité.

Perception de la qualité de vie au travail en France

Dans son étude, TNS Sofres s’est également intéressée à la perception que les salariés français ont de leur vie professionnelle. En substance, les avis semblent plutôt mitigés.

En moyenne, les Français évaluent leur qualité de vie au travail à 6,1 sur 10, bien qu’ils soient moins sévères avec leur propre employeur.

Pour 68 % des sondés, la tendance est à la dégradation depuis ces cinq dernières années. Le manque de moyens, de temps, d’effectifs et de reconnaissance (notamment financière) s’est accompagné d’un maintien, voire d’un renforcement, des exigences de résultats et occasionne un stress supplémentaire.

Ceux qui constatent une amélioration de leurs conditions au travail indiquent également avoir récemment changé d’employeur, d’équipe ou d’horaire.

Selon les salariés interrogés, leur vie professionnelle s’améliorerait si leurs supérieurs prenaient plus de temps pour les écouter et dialoguer avec eux. Ces temps de parole permettraient de valoriser les compétences de chacun et donc de mieux reconnaitre leur valeur.

Du côté des cadres, une meilleure qualité de vie au travail se caractériserait par une autonomie renforcée et des perspectives d’évolutions rapides.

En définitive, évoluer dans des conditions de travail favorables est indispensable aux salariés qui estiment que le bien-être en entreprise est un des leviers de la performance. Dans un contexte économique tendu accompagné d’une dégradation des conditions de travail, les salariés ont besoin de plus d’écoute et de dialogue au sein de leur entreprise.