En 2004, la France crée les pôles de compétitivité, qui rassemblent sur un territoire et une thématique les établissements de formation, les laboratoires de recherche et les entreprises et portent notamment des projets de recherche et développement innovants et collaboratifs.

Les pôles de compétitivité bretons

La Bretagne compte aujourd’hui quatre pôles de compétitivité, dont deux à vocation mondiale :

–       IDforCAR est le pôle de compétitivité « véhicule et mobilité » destiné à renforcer la compétitivité de cette filière en s’adaptant aux nouveaux enjeux (véhicules connectés, environnement…)

–       Images et Réseaux : à vocation mondiale, ce pôle de compétitivité réunit les acteurs de l’audiovisuel, des télécoms et des technologies de l’information en Bretagne et Pays de La Loire.

–       Le pôle Mer Bretagne, lui aussi à vocation mondiale, rassemble les industriels et les chercheurs bretons autour des énergies marines, des ressources maritimes mais aussi de la sécurité et de la sûreté en mer.

–       Le pôle agroalimentaire Valorial: lancé en 2006, il a depuis étendu ses frontières aux Pays de la Loire et à la Basse Normandie.

Une nouvelle stratégie pour 2014

Le 10 janvier 2013, trois de ces pôles (Mer Bretagne, Valorial, Images&Réseaux) ont signé un contrat de performance avec la région Bretagne. L’objectif ? Favoriser l’innovation et envisager « l’usine du futur ».

Ce contrat de performance fait suite à la signature du Pacte d’avenir pour la Bretagne fin décembre 2013 à Rennes. La Région, soutenue par l’État, souhaite accompagner les salariés dans le cas de restructurations économiques et soutenir la compétitivité des entreprises et des territoires, notamment dans les secteurs agricoles et agroalimentaires.

Par ailleurs, les élus régionaux ont adopté le 13 décembre 2013 une nouvelle stratégie régionale de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII). Cette stratégie se fait aussi appeler « Glaz économie ». Le terme breton « glaz » désigne une couleur qui mêle le gris (numérique et nouveaux modèles collaboratifs), le vert (agriculture) et le bleu (économie maritime). Le projet s’est donné pour mission une refonte du modèle économique breton d’ici 2020.