En Bretagne, les emplois de cadres de fonctions métropolitaines (CFM) sont en forte augmentation depuis 30 ans. C’est le constat d’une étude de l’INSEE publiée en septembre dernier.

Pour rappel, les fonctions métropolitaines désignent des activités professionnelles « principalement présentes dans les grandes aires urbaines ». Entre 1982 et 2010, le nombre de CFM a triplé pour atteindre 90 400, sur un total de 177 300 cadres bretons. La Bretagne se positionne ainsi à la 7^e place des régions françaises par le poids des CFM dans le total de ses emplois.

Les profils types des CFM

Les cadres de fonctions métropolitaines ont en moyenne moins de 41 ans et sont diplômés de l’enseignement supérieur (master, doctorat ou diplôme d’ingénieur). On les retrouve principalement dans sept aires urbaines : Rennes, Quimper, Brest, Lannion, Vannes, Saint-Brieuc et Lorient.

Les CFM sont majoritairement des hommes, notamment dans les domaines de la conception-recherche et du commerce international. Les femmes représentent quant à elles 44% des CFM dans la culture et les loisirs et 35% dans la gestion, secteurs qui comptent le plus de cadres féminins.

Des fonctions en forte croissance

En Bretagne comme au niveau national, le tertiaire concentre une grande majorité des emplois de CFM : 70%, contre 15% dans l’industrie.

Quatre fonctions du secteur tertiaire tirent leur épingle du jeu :

• la gestion, qui emploie le plus de CFM dans la région,
• la conception-recherche et les prestations intellectuelles, qui ont connu la plus forte croissance au niveau national,
• l’information et la communication, portées par les télécommunications et les activités informatiques,
• les activités financières et d’assurance.

Dans ce secteur, la Bretagne peut compter sur des acteurs phares tels que le Crédit Mutuel Arkéa, Rennes Atalante ou Orange Labs : ces entreprises participent activement au rayonnement et à l’attractivité de la région en terme d’emploi.