La génération Y, entre mythes et réalités
13 mars 2012 |Ils sont nés avec un ordinateur dans les mains, ils sont constamment « branchés » et « checkent » leurs e-mails n’importe où et n’importe quand. Ceux qu’on classe parmi la « génération Y », ou les « digital natives » ne seraient pas carriéristes et miseraient plutôt sur les plaisirs de la vie.
En effet, seuls 4 % d’entre eux accorderaient de l’importance au prestige professionnel, les autres se satisferaient amplement des petits bonheurs quotidiens et aspireraient à trouver LE job parfait : intéressant, diversifié et où se mêlent liberté et convivialité.
Selon une étude de la TNS Sofres de mars 2011, 90 % des jeunes diplômés de Master 2 rechercheraient avant tout un emploi passionnant, qui leur offrira la possibilité d’effectuer des tâches diverses et variées.
Néanmoins, cette génération hyperconnectée et équipée a encore besoin d’apprendre et d’acquérir des compétences que d’autres personnes, plus expérimentées, sont en capacité de leur apporter. Cette rencontre entre générations encouragera sans aucun doute un partage des connaissances de part et d’autre, et favorisera une meilleure intégration des nouveaux diplômés dans l’entreprise.
Il faut également souligner que cette génération n’est pas moins fidèle à l’entreprise que les précédentes. Leurs attentes ont changé, ce qui contraint les employeurs à revoir leurs méthodes de management pour impliquer davantage les salariés dans l’entreprise.
Présenter un objectif collectif à atteindre, communiquer sur les valeurs qu’elle partage avec ses salariés et proposer des missions intéressantes à ses talents sont autant de pistes à exploiter pour retenir la « génération Y», aussi appelée «digital native», au sein de l’organisation.