Comme son nom l’indique, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est une « gestion anticipative et préventive des ressources humaines, en fonction des contraintes de l’environnement et des choix stratégiques de l’entreprise ».

Cet outil, qui doit être formalisé et négocié tous les trois ans dans les entreprises de plus de 300 salariés, peut tout à fait être appliqué aux plus petites structures. Tour d’horizon.

Analyser ses ressources humaines

Souvent envisagée comme une solution pour préserver l’emploi dans les entreprises en difficulté, la GPEC est tout d’abord une grille d’analyse et de lecture des points forts et des points faibles de la structure concernée en termes de ressources humaines.

La GPEC permet donc de cartographier les compétences et les savoir-faire dont l’organisme dispose, et de diagnostiquer leur organisation et leur imbrication – en interne et à l’externe. Elle mesure enfin l’écart entre le constat dressé et l’objectif attendu, afin d’identifier les efforts et les moyens à engager.

Déployer sa stratégie RH

La GPEC associe directement le pôle RH dans la stratégie globale de l’entreprise. En effet, la dimension humaine est tout aussi essentielle que la dimension commerciale ou R&D : pour vivre, l’entreprise doit vendre, innover, mais aussi développer son capital humain.

La GPEC pérennise la structure qui la met en œuvre, car elle permet de mieux s’adapter aux changements économiques et technologiques à court et long terme. Elle assure par ailleurs une meilleure gestion des hommes clés, tout en valorisant chaque collaborateur au sein de l’entreprise.

En définitive, au-delà de la méthode – qui peut paraître inaccessible ou rédhibitoire pour les entreprises de taille modeste -, poser les bases de la GPEC c’est réduire le risque humain tout en accroissant le potentiel, l’agilité et l’attractivité de l’entreprise qui la porte.