La quatrième étude prospective menée conjointement par le DARES et le Centre d’Analyse Stratégique sur les perspectives d’évolution de l’emploi prévoit une féminisation de l’emploi d’ici 2020. La part des femmes actives devrait passer de 47,5 % en 2010 à presque 49 % en 2020. Cette progression sera notamment visible parmi les cadres où elles étaient 42,5 % en 2010, et devraient représenter environ 46 % en 2020.

Cependant, malgré cette féminisation, la France ne pointe qu’à la 46e position sur 134 en matière de parité homme-femme. Le rapport du Global Gender Gap, qui mesure l’égalité homme-femme selon différents critères dans plus de 130 pays, montre que la France a encore fort à faire pour rattraper ses voisins nordiques.

En effet, même si l’État a récemment imposé un quota de femmes dans les conseils d’administration comme l’a fait la Norvège en 2004, elle a perdu plus de 28 places par rapport au classement de 2010. La baisse du nombre de femmes aux postes à responsabilités élevées est pointée du doigt, mais c’est surtout le trop grand écart salarial entre hommes et femmes à poste et à compétences égales, qui vaut à la France son mauvais classement.