À la mi-2017, le constat de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) est clair : les prévisions pour l’année 2017 sont positives et côté embauche, tous les indicateurs sont au vert. Un niveau inégalé depuis la crise de 2008, et qui devrait notamment profiter aux jeunes diplômés ainsi qu’aux seniors.

Chez les jeunes, une situation en nette amélioration

Dans une étude publiée en avril dernier, l’APEC explique que «12 mois après avoir obtenu un diplôme de niveau Bac +3 ou plus, les jeunes diplômés de la promotion 2015 sont 82 % à être en emploi, et 92 % à avoir déjà occupé un premier emploi ?». Parmi ces recrutements, un peu plus de deux tiers des postes pourvus le sont en CDI, ce qui devrait donner du baume au cœur aux récents titulaires d’une licence et d’un master.

On note également que les jeunes diplômés pensent de moins en moins à s’expatrier. En 2015, 27% d’entre eux envisageaient cette option alors qu’ils ne sont que 15% à avoir fait ce choix en 2017.

Des seniors loin d’être inactifs

Les entreprises interrogées par l’APEC annoncent, en grande majorité, vouloir élargir le spectre des profils lors des recrutements. Et ces déclarations se vérifient aisément lorsqu’on compare les prévisions de recrutement du troisième trimestre 2016 et celles de cette année :

– 63 % des entreprises qui recrutent envisagent d’embaucher un cadre de 10 à 20 ans d’expérience (contre 54 % à la même période l’an passé),

– 46 % prévoient d’embaucher un cadre de plus de 20 ans d’expérience (contre 38 % en 2016).

Des perspectives loin d’être mauvaises quand l’INSEE nous apprend que les seniors (55 – 64 ans) sont de plus en plus nombreux sur le marché du travail.

La cause de cette recrudescence des recrutements chez les jeunes et les seniors ? Des investissements en nette augmentation : «58% des entreprises déclarent avoir l’intention de recruter au moins un cadre dans le trimestre ?» comme l’affirme le directeur des études et recherches de l’APEC, Pierre Lamblin, dans un récent article du Monde.