Les usages numériques se démocratisent : être connecté à Internet où qu’on soit est aujourd’hui accessible à tous. Le recrutement s’est lui aussi adapté à ces usages, on parle d’ailleurs de « m-recrutement ».

Ce « m » pour mobile désigne les sites web et applications développés pour les smartphones et les tablettes. L’objectif pour les recruteurs : trouver la perle rare, qu’elle soit en situation de mobilité ou non.

Des espaces de m-recrutement

Certaines entreprises ont été pionnières en la matière, telles qu’EDF ou Orange qui ont déployé leur application dédiée. L’objectif : promouvoir leurs offres d’emplois, enrichies de fonctionnalités de partage (par mail, sur les réseaux sociaux, etc.).

D’autres, comme BNP Paribas avec Dr Job, proposent d’accompagner les candidats dans la préparation de leur entretien d’embauche : des quizz d’auto-évaluation aux questions des recruteurs, en passant par des mémos, check-lists et calendriers pour ne rien oublier.

M-recrutement et médias sociaux

Au-delà de ces espaces de « m-recrutement », certains ont eu l’idée de reprendre et d’agréger des fonctionnalités existantes pour offrir un nouveau service.

C’est le cas de Kudoz qui puise les données de ses utilisateurs directement dans leur profil LinkedIn. En d’autres termes, pas besoin de créer un énième compte, il suffit de renseigner ses identifiants pour accéder au réseau social professionnel.

L’application collecte ensuite les données de l’utilisateur pour lui proposer des offres d’emploi en phase avec les informations publiées sur son profil LinkedIn (expérience, formation, compétences, etc.).

On le voit ici, le m-recrutement ne nécessite pas forcément de « réinventer la roue », un site web compatible smartphone et tablette est déjà un premier pas. Enfin, les entreprises disposant de sites ou d’applications mobiles ont un autre objectif en tête que celui de recruter : promouvoir et dynamiser leur marque employeur.