Le recrutement 2.0 et la théorie des liens faibles
17 janvier 2012 |Les réseaux sociaux sont en grande partie le prolongement de pratiques existantes, aujourd’hui amplifiées, comme la réputation que l’on appelle aujourd’hui l’e-réputation.
Les relations entre personnes, même si elles évoluent sur un terrain virtuel ou numérique, suivent le même principe.
L’une des théories des réseaux la plus connue en sociologie est celle des liens forts et des liens faibles. A l’origine de cette représentation, Mark Granovetter, sociologue américain, explique que les liens forts sont ceux que nous construisons avec nos proches. Les liens faibles désignent quant à eux de simples connaissances, et sont, d’après le sociologue, le terreau essentiel pour faire circuler des informations (qui resteraient davantage en vase clos au sein des liens forts).
D’après une étude menée par Mark Granovetter en 1973 auprès de cadres américains en recherche d’emploi, ceux mobilisant leurs liens faibles ont trouvé plus facilement un poste que ceux mobilisant leurs liens forts.
Si cette étude s’est avérée vraie dans le cadre de réseaux humains, celle-ci s’applique aussi sur les réseaux sociaux ! En conséquence, n’oubliez pas de parler de vous, d’entrer en contact et de solliciter des personnes qui vous intéressent pour échanger avec elles. C’est « la force des liens faibles ».
Source : La force des réseaux sociaux : vos liens faibles ! sur Emploi 2.0